Prets au départ

Sébastien Lespinasse et Michel Doneda et les femmes en collants noirs

L'entrée du four à chaux

Le Causse

Le ménhir, l'oiseau mort et les runes

Le somptueux repas confectionné par Laurence

Le père Ubu

Vincent

Grande effervescence
Mardi
Le plus long des trois itinéraires. Il fait déjà chaud vers 10h00. Sébastien interprète son "tube" : "A l'orée des villes toutes les femmes en collants noirs rèvent de Sébastien Lespinasse" accompagné de Neda. Ca donne du courage pour repartir sous ce soleil brûlant.

En pleine nature, un ancien four à chaux, permier point de passe de notre journée. Encore un très beau moment. Neda fait siffler les oreilles, Ursonate de Schwitters par Séb du fond du four, Christophe et Bertand interviennent aussi.

Les ruines d'une ferme nous acceuillent pour le repas, Yves me présente à tous les marcheurs comme "Jeune écrivain de droite" c'est mon nom qui lui fait dire cela. Il fait mon éloge et Sébastien intervient comme invité spécial. Encore une bonne partie de rigolade !

La suite est plus rude : les causses - le plateau où le soleil tape très dur et où les réserves d'eau s'épuisent. Une partie des marcheurs rentrent prématurément. Les plus courageux continuent. On finit par arriver à une cascade où on se baigne avant de rentrer au village. Sur le chemin on passe devant un tout petit ménhir, second point de la marche du jour. On y trouve un oiseau mort et des runes mystérieuses...

Une fois au village, nouvelle baignade. Ensuite on prend nos voitures pour se retrouver sur un des col qui surplombe le village pour un repas préparé par la merveilleuse Laurence, tout végétal, c'est si bon que Serge qui est drogué à la saucisse ne réclame même pas de viande.

La performance commence avec un duo de sax stridents et Michel Mathieu qui traverse un champ comme un militaire très très
pert-ubu-é. Encore de très très belles images. Sébastien continue et on appelle en bas du champ sur lequel on se trouve, une voiture a pris feu toute seule. C'est la voiture de Françoise qui est notre hôte numéro un dans le village. C'est très injuste des fois comment le sort frappe les gens qui s'investissent le plus. Quelques personnes partent en courant, mais Serge fait signe de continuer...

La voiture carbonisée

Yves et Jean-Noël arrivent à éteindre le feu qui a pris dans l'habitacle de la voiture et Serge remonte pour prévenir que les gendarmes et les pompiers vont arriver. En fait les gendarmes sont déjà là quand on quitte le champ. Quand la quarantaine de personnes revient aux voitures les gendarmes se précipitent à leur véhicule pour mettre leur képis. Les deux caméras tournent autour de la voiture carbonisée de l'intérieur. Les gendarmes sont très surpris et tentent de prévenir Françoise : ils trouvent qu'il y a beaucoup de monde et qu'elle devrait planquer son sac à main... Insitance pour savoir si oui ou non elle avait un chauffe biberon, Serge répond aux gendarmes : "Vous faisiez un pique-nique" - "Oui tout végétal !" Il leur présente sa théorie comme quoi c'est un complot fascite international qui en veut à la Marche de la Poésie.

En route pour Peyremale

Cependant la section premier-choc sait ce qu'il se passe : ca ne fait aucun doute à nos yeux, le concentrateur cosmique dix-neuf trous vient de frapper à nouveau ! Départ sur les chapeaux de roues ! Les gendarmes sont surpris. On fonce à Peyremal, malheur ! les moutons cornus sont montés sur la pierre ! On explique aux agriculteurs, qui n'en sont plus à la première facétie d'Yves, les derniers rebondissements et on va récupérer le concentrateur cosmique dix-neuf trous et faire quelques incantations. Inès, de ses mains pures se saisit cet objet maléfique. Le fermier rentre les animaux et on fini par lui raconter des blagues idiotes de steaks hachés et des proverbes chinois.

Retour au village où on retrouve toute la troupe, compte rendu de nos aventures et les mêmes blagues idiotes. Le concentrateur cosmique est plongé dans la fontaine pour le refroidir et disperser le mal - incantations...






Photos : Pascale Para, Régis Cany